[ CONSEIL ] Plan de Reprise d’Activité : les 5 erreurs à éviter !

Un Plan de Reprise d’Activité (PRA), c’est comme un parachute : si vous ne l’avez jamais testé, le jour où vous en avez besoin… il risque de ne pas s’ouvrir…
Imaginez-vous en plein saut en parachute. Vous profitez du paysage, tout va bien… jusqu’à ce que vous tiriez la corde et rien ne se passe. Panique totale.
Maintenant, remplacez ce saut par un incident informatique majeur.
🔥 Votre serveur tombe en panne.
🔥 Votre accès aux fichiers critiques est bloqué.
🔥 Vos clients attendent… et votre business est à l’arrêt.
C’est exactement ce qui arrive à certaines entreprises qui pensent être prêtes avec un PRA… mais qui découvrent, trop tard, qu’il est inutilisable en situation réelle.
Alors, comment éviter la chute libre ? Voici les 5 erreurs à ne surtout pas commettre.
Ne pas tester son PRA régulièrement
Un parachute que vous n’avez jamais déplié peut être inutilisable. Il en va de même pour un PRA.
Beaucoup d’entreprises se rassurent avec un joli document… mais le jour où elles doivent l’appliquer, c’est une autre histoire :
Les étapes sont floues
Les délais sont sous-estimés
Personne ne sait vraiment quoi faire
Notre conseil :
- Testez votre PRA au moins une fois par an.
- Simulez un incident avec toute votre équipe.
- Vérifiez que les délais de reprise annoncés sont réalistes (spoiler : ils le sont rarement au premier test
).
Penser qu’un PRA, c’est juste une question de sauvegarde
« On a des sauvegardes, donc on est couverts. » FAUX.
Un PRA ne se limite pas à restaurer des fichiers. Il doit répondre à des questions essentielles :
Comment redémarrer les serveurs si l’infrastructure est HS ?
Comment vos équipes continuent-elles à travailler entre-temps ?
Qui décide des priorités et dans quel ordre ?
Notre conseil : Un PRA doit être un plan global, qui couvre aussi bien l’IT que l’organisation et la communication.
Oublier l’humain dans la reprise d’activité
Une crise informatique, ce n’est pas qu’un problème technique. C’est du stress, des décisions à prendre en urgence et une équipe qui doit réagir vite.
J’ai déjà vu des entreprises perdre des heures précieuses parce que :
Personne ne savait qui devait intervenir.
Les procédures étaient trop complexes ou mal documentées.
La communication avec les clients et partenaires était inexistante.
Notre conseil :
- Désignez des rôles clairs : qui fait quoi en cas de crise ?
- Assurez-vous que tout le monde connaît le plan (pas juste l’IT !).
- Prévoyez un canal de communication de secours en cas d’indisponibilité des emails.
Ne pas prendre en compte les prestataires externes
Un PRA bien ficelé en interne ne vous servira à rien si vos fournisseurs critiques ne peuvent pas suivre.
Votre hébergeur a-t-il un propre PRA en cas de panne ?
Votre fournisseur cloud garantit-il une reprise rapide ?
Avez-vous vérifié les clauses contractuelles en cas d’incident ?
Notre conseil : Passez en revue vos contrats et engagements SLA avec vos prestataires IT pour éviter les mauvaises surprises.
Croire que ça n’arrivera pas… jusqu’au jour où.
« On n’a jamais eu de gros incident, donc ça ne risque pas d’arriver. »
Si j’avais 1€ à chaque fois que j’ai entendu ça…
Personne ne s’attend à une cyberattaque, une panne majeure ou une catastrophe naturelle. Et pourtant, ça arrive.
Notre conseil :
- Traitez votre PRA comme une assurance. Mieux vaut l’avoir et ne jamais en avoir besoin, que l’inverse.
- Mettez-le à jour régulièrement : vos infrastructures et vos risques évoluent, votre plan doit suivre.
Pour résumer : un bon PRA, c’est un PRA testé, réaliste et bien orchestré